Lettre à Antoine ou éloge de la radicalité dans l’amour.

Cher Antoine,

Ces dernières semaines, je t’ai vu me dire des choses merveilleuses sans vraiment les assumer. Et je me vois, dans la joie, découvrir encore à quel amour et à quelle divinité de l’amour j’aspire profondément. C’est autant grâce à toi que je me réjouis qu’à cause de toi que je pleure. Oui, j’ai de la joie, tout en étant malheureuse – je suis convaincue que, grâce à Dieu et à mes amis, grâce à la Foi et la joie qui m’habitent, cet état malheureux ne durera pas.

En l’espace de quelques semaines, j’ai compris à quel point j’étais libre et guérie de mes peurs. Libre et prête à l’amour. Plus nous avancions, plus je me découvrais encore plus libre, apaisée, aimant suffisamment Dieu et m’aimant suffisamment moi-même pour être sûrement prête à t’aimer pour de bon un jour.

Me voici radicale – bien sûr, je l’ai toujours été. Cette radicalité, j’apprends jour après jour à ne pas la laisser s’exprimer de façon violente. Chaque jour, je travaille – Dieu que c’est difficile pour moi – à bannir toute violence, toute colère, et toute impulsivité dans ma conduite.

Me battre contre la violence de certaines de mes réactions, oui, je prie pour y travailler toute ma vie. N’oublie jamais que ma violence est à l’aune de la radicalité et de l’entièreté de ce que je vis, de mes émotions et de ce que ma raison perçoit. Toujours, oui, je me battrai pour ne plus être dure, pour m’ôter toute intransigeance, pour pardonner à ceux qui m’entourent et me pardonner ma faiblesse et mes erreurs.

Grâce à toi et à notre petit bout d’histoire, je comprends que ma radicalité peut s’exprimer de la plus belle façon. Si je me bats contre la dureté et l’intransigeance, je laisserai toujours la place à cette radicalité car je sais qu’en fait, elle est la marque d’une magnifique aspiration à l’amour : l’amour de l’autre, l’amour de ses amis, l’amour des plus petits, l’amour des pauvres… l’amour qui révèle la divinité ancrée en chacun de nous et que l’union de l’homme et de la femme peut aussi nous permettre d’effleurer. Quelle chance j’ai de pouvoir pressentir cela malgré tous mes malheurs conjugaux et mes déboires sentimentaux. De ne pas être traumatisée et de continuer à espérer le meilleur.

Encore merci à toi donc ! Avec l’Amour et sa radicalité, tout projet, même à tendance diabolique, tel que je le dénonçais dans le succès des applis telles que Tinder dans un article précédent, peut devenir divin.

Bien à toi, en union de prière,

Amélie

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